A Madagascar, la culture de girofle est souvent associée à des cultures vivrières (destinées à l’autoconsommation) et c’est la vente de girofles qui permet aux agriculteurs de s’assurer un revenu suffisant pour se nourrir correctement. Ils jouent donc un rôle primordial dans la sécurité alimentaire de cette population. Ces systèmes agroforestiers participent également à la préservation de la biodiversité et luttent contre le changement climatique. Pourtant, il y a un réel manque d’informations sur ces systèmes dans la communauté scientifique et il est nécessaire d’y remédier pour conserver leur impact positif. Les scientifiques du CIRAD ont par conséquent décidé de s’y intéresser, via ce projet, et cherchent à caractériser ces systèmes d’un point de vue horticole et forestier en quantifiant leurs performances.